"merci monsieur Duchamp...", automates à fils imaginés tels des meubles de démonstration, des sculptures animées, de scènes extraites d'une publicité des manufactures françaises d'armes et de cycles de Saint-Etienne en 1913 afin d'y montrer la transformation de l'individu en un corps objet de démonstrations chorégraphiées.
Présenté comme des scènes surréaliste, ces automates à fils actionnés par un moteur manuel, interprètent une page de publicité publiée dans le catalogue de la Manufacture française d’armes et de cycles de Saint-Etienne de 1913. Si mon intention s’est portée sur ce sujet, c’est notamment pour le rapport que celle-ci entretiens avec Marcel Duchamp.
En effet ces huit incroyables scènes, où des hommes, posant devant l’objectif en tenues civiles au début du XXème siècle, afin de démontrer par leur force ou leur poids , la robustesse des pièces provenant des nouvelles «Bicyclettes Hirondelle» ; n’est pas sans nous suggérer le premier ready-made de Marcel Duchamp ; intitulé «Roue de bicyclette», cette roue posée sur ce tabouret nous plonge à la frontière de l’objet manufacturé et de l’objet d’art.
Imaginé comme des meubles de démonstrations, de sculptures animées, cette série d’automates imaginée comme des GIFs sont autant d’éléments que je voulais voir coexister.